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Dynamiques territoriales

Pourquoi ?

Pourquoi séparer conseil en management et conseil en projets publics ? Cette séparation traditionnelle entre services aux entreprises repose sur des habitudes organisationnelles et culturelles : acteurs privés et acteurs publics, temps de l’entreprise et temps de l’Etat, ou même, selon une perception idéologique que nous ne partageons pas, recherche du profit vs poursuite de l’intérêt général.

Pourtant, en dépit de ces différences, nous avons la conviction que les expertises issues des dynamiques managériales engagées dans les entreprises sont efficaces et vertueuses pour les projets pour les territoires (infrastructures et services), dès lors que les spécificités des projets publics sont connues – et c’est notre cas.

De plus, les dynamiques collaboratives entre ces deux « mondes » sont créatrices de valeur ajoutée et d’optimisation des finances publiques.

C’est pourquoi les projets territoriaux menés avec l’appui de Kaqi sont innovants, dynamiques, exigeants et contributifs.

Pour illustrer ce regard, appliqué à certains projets ferroviaires : « Le TGV comme image ou comme usage ? ».

Comment ?

Dans les projets d’entreprise, le jeu des acteurs est en général bien connu (même s’il peut être utile, parfois, de l’ouvrir).

Dans un projet d’infrastructures et/ou de services aux territoires, ce travail d’identification des acteurs clés est une première démarche créatrice de plus-value, pour identifier les contributeurs, les bénéficiaires… en bref, l’ensemble des « parties prenantes ».

Et puis, il convient de constater, proposer et installer une « répartition des rôles » qui clarifie les apports de chacun, dissipe les malentendus et les procès d’intention, et génère l’engagement de chacun. Enfin, faire croître l’intelligence collective grâce à des actions de pédagogie et de partage de compétences pour générer des dynamiques contributives, accélératrices et créatrices de valeur ajoutée.

Trois cas pratiques

Réconcilier les acteurs publics et privés

Le temps des projets publics est un temps long. Mais les investissements engagés pour des infrastructures et des services sont soumis aux tensions du court terme, en particulier dans un contexte de raréfaction des ressources, de partenariats public-privé, d’exigence légitime sur l’utilisation de l’argent public.

Dès lors, il est légitime, bénéfique et, selon nous indispensable, d’accélérer les effets positifs d’une dépense publique, afin que le « retour sur investissement » soit à la fois rapide et massif.

En rapprochant l’intérêt général et les bénéfices particuliers, en créant des « lieux de convergence » entre acteurs publics et privés, nous contribuons à créer de la valeur pour tous, et à (re)densifier les solidarités et dynamiques entre acteurs et organisations d’un même territoire.

Pour l’image ou pour les usages ?

Dans un pays dans lequel on valorise les infrastructures (même vieillissantes) comme un atout concurrentiel, pourquoi considérer la création de valeur liée à des aménagements publics comme un mal ?

Parce que cette posture cache souvent la recherche de profits indirects, grâce aux « compensations » que l’on en tirera, à l’issue de très bureaucratiques démarches de « concertation », dans lesquelles beaucoup d’opposants ne recherchent en fait qu’à faire croître le montant de la facture, ou de la subvention.

Accepter de partager mais aussi de remettre en question la plus-value de votre projet, c’est faire le choix des synergies réelles, de la pédagogie, de la transparence, de l’ouverture.

Dans un projet de territoire, la méfiance et l’hostilité naissent des dissimulations.

Nous créons des lieux de partage de la connaissance et de l’action, pour passer du mépris et de la violence, à des dynamiques créatrices de valeur pour tous.

Grandir ensemble

Le champ de la collaboration intra-organisationnelle est un classique des approches managériales.

Et si les entreprises doivent s’ouvrir aussi aux pratiques de la collaboration inter-organisationnelle, en particulier avec les notions d’entreprise étendue, les projets de territoire sont des lieux d’apprentissage et de pratique de ces nouvelles compétences. Car sur un même territoire vivent des organisations très diverses : acteurs publics, privés, indépendants, associatifs, opérateurs économiques, touristiques, transporteurs, restaurateurs, organismes de formation professionnelle, représentants de l’Etat, élus…

Notre contribution : mobiliser et faire travailler ensemble cette diversité de rationalités, d’intérêts, de cultures, de compétences, pour conduire au succès collectif.

Et aussi…

Partenaires ou co-acteurs ?